Faut-il avoir peur des exonymes … dans son propre pays? Le cas «surréaliste» de la Belgique
Abstract
La Belgique se partage entre trois régions (flamande, wallonne et bruxelloise) et entre trois communautés
distinctes (de langue française, néerlandaise et allemande). Seule la Région bruxelloise est officiellement
bilingue; d’autres zones sont dites «à facilités».
Devenue un état fédéral, avec de plus en plus de compétences transférées aux régions et aux
communautés, la Belgique est confrontée à une gestion toponymique parfois chaotique, souvent
interpellante pour les étrangers. S’y affrontent le droit du sol et le droit des gens. En toponymie, c’est le
droit du sol qui l’emporte, ce qui entraîne la primauté des exonymes (généralement très anciens) dans
certains contextes, particulièrement dans la signalisation routière. Mais sont-ce des exonymes? Une
politique plus souple ne devrait-elle pas s’appliquer dans le respect de l’usager, pris au piège des
revendications identitaires.
distinctes (de langue française, néerlandaise et allemande). Seule la Région bruxelloise est officiellement
bilingue; d’autres zones sont dites «à facilités».
Devenue un état fédéral, avec de plus en plus de compétences transférées aux régions et aux
communautés, la Belgique est confrontée à une gestion toponymique parfois chaotique, souvent
interpellante pour les étrangers. S’y affrontent le droit du sol et le droit des gens. En toponymie, c’est le
droit du sol qui l’emporte, ce qui entraîne la primauté des exonymes (généralement très anciens) dans
certains contextes, particulièrement dans la signalisation routière. Mais sont-ce des exonymes? Une
politique plus souple ne devrait-elle pas s’appliquer dans le respect de l’usager, pris au piège des
revendications identitaires.