Toponymie et contrepoids aux effets du paysage linguistique en situation de contact des langues
Abstract
Affichée, la toponymie appartient à ce que Bourhis et Landry (1997) nomment le « paysage linguistique ».
En situation de contact des langues, le paysage linguistique joue un rôle symbolique chez les groupes
occupant un territoire sur la perception qu’ils ont de leurs statuts linguistiques respectifs. Les
comportements linguistiques s’en trouveraient affectés, notamment chez les groupes minoritaires à faible
vitalité ethnoculturelle. En nous inspirant de la toponymie historique de la minorité fransaskoise (Francocanadiens
de la Saskatchewan), laquelle est d’une abondance relative remarquable, nous proposons un usage
particulier de la toponymie en contexte scolaire pour faire contrepoids à certains effets négatifs de la
perception du paysage linguistique chez un groupe minoritaire. La toponymie pourrait être perçue comme
ressource dont l’utilisation pourrait contribuer à une revitalisation jugée nécessaire par les groupes
concernés.
En situation de contact des langues, le paysage linguistique joue un rôle symbolique chez les groupes
occupant un territoire sur la perception qu’ils ont de leurs statuts linguistiques respectifs. Les
comportements linguistiques s’en trouveraient affectés, notamment chez les groupes minoritaires à faible
vitalité ethnoculturelle. En nous inspirant de la toponymie historique de la minorité fransaskoise (Francocanadiens
de la Saskatchewan), laquelle est d’une abondance relative remarquable, nous proposons un usage
particulier de la toponymie en contexte scolaire pour faire contrepoids à certains effets négatifs de la
perception du paysage linguistique chez un groupe minoritaire. La toponymie pourrait être perçue comme
ressource dont l’utilisation pourrait contribuer à une revitalisation jugée nécessaire par les groupes
concernés.